IVRES D’OISEAUX -CITÉS D’OISEAUX

 Spectacles présenté en collaboration avec transArtis Productions.
Dossier détaillé, castings d’artistes proposés et budget disponibles sur demande.
Télécharger le document PDF – voir aussi : florilège de textes sur le thème des oiseaux

variations volatiles, poétiques, musicales,
récoltées et assemblées
par Patrick Crispini et Tristan Duino
Spectacle présenté en collaboration avec ECO PRODUCTIONS

Il existe trois versions de ce programme :
– 2 récitants, ensemble instrumental (de 2 à 12 musiciens) ;
– 2 récitants, orchestre symphonique (32 à 50 musiciens) ;
– 1 récitant accompagné par un fond musical sur bande sonore.

Durée : environ 1 h 50.

Une approche originale en vols successifs autour du thème des oiseaux, d’Aristophane à Bertrand Piccard, de Jean-Louis Barrault à Alfred Hitchcock, d’Icare à Wim Wenders… et des textes, choisis parmi de grands auteurs dans toutes les époques, complétés par un dialogue original de Tristan Duino, enrichis par la musique et des ambiances sonores inédites. Le spectacle qui se développe en variations poétiques et musicales sur l’univers des oiseaux, sans frontière de genres ni d’époques, est composé d’extraites des productions Le Funambule écarlate et Le Rêve d’Icare. Une occasion de vivre, à tire-d’aile, quelques battements de cœur à l’unisson dans la volière de la musique et de la poésie ! Deux récitants comédiens, drôles d’oiseaux à la recherche de la liberté, voltigent sur la scène et entraînent le spectateur dans la langue mystérieuse des oiseaux…

Pour tisser des ramifications entre ces textes des interludes musicaux, toujours donnés sans coupure et dans les versions originales, sont associés à une scénographie légère avec des éclairages complémentaires. Choix des œuvres réservés.

écouter : un extrait de la bande-son originale du spectacle
(© DUINO PROD-2002)

variations volatiles, poétiques, musicales,
récoltées et assemblées
par Patrick Crispini
Spectacle présenté en collaboration avec ECO PRODUCTIONS

Il existe trois versions de ce programme :
– 2 récitants, ensemble instrumental (de 2 à 12 musiciens) ;
– 2 récitants, orchestre symphonique (32 à 50 musiciens) ;
– 1 récitant accompagné par un fond musical sur bande sonore.

Durée : environ 1 h 50.

« Le nid comme toute image de repos, de tranquillité, s’associe immédiatement à l’image de la maison simple. De l’image du nid à l’image de la maison ou vice versa, les passages ne peuvent se faire que sous le signe de la simplicité. Van Gogh qui a peint beaucoup de nids et beaucoup de chaumières écrit à son frère : « La chaumière au toit de roseaux m’a fait penser au nid d’un roitelet ».

N’y a-t-il pas pour l’œil du peintre un redoublement d’intérêt si, peignant un nid, il rêve à la chaumière, si peignant une chaumière, il rêve à un nid. A de tels nœuds d’images, il semble qu’on rêve deux fois, qu’on rêve sur deux registres.

L’image la plus simple se double, elle est elle-même et autre chose qu’elle même : Les chaumières de Van Gogh sont surchargées de chaume. Une paille épaisse, grossièrement tressée souligne la volonté d’abriter en débordant les murs. De toutes les vertus d’abri, le toit est ici le témoin dominant. Sous la couverture du toit les murs sont de la terre maçonnée. Les ouvertures sont basses. La chaumière est posée comme un nid sur le champ.

Et le nid du roitelet, est bien une chaumière, car c’est un nid couvert, un nid rond. L’abbé Vincelot le décrit en ces termes : « Le roitelet donne à son nid la forme d’une boule très ronde, dans laquelle est pratiqué un petit trou placé en dessous, afin que l’eau n ‘y puisse pénétrer. Cette ouverture est ordinairement dissimulée sous une branche. Souvent, il m’est arrivé d’examiner le nid dans tous les sens avant d’apercevoir l’ouverture qui donne passage à la femelle ».

En vivant en sa liaison manifeste la chaumière-nid de Van Gogh, soudain en moi les mots plaisantent. Il me plaît de me redire que c’est un petit roi qui habite la chaumière. Voilà bien une image-conte, une image qui suggère des histoires. »

Gaston Bachelard, in La poétique de l’espace