JAQUES-DALCROZE

Grâce à ma voix, je découvre alors la Méthode Jaques-Dalcroze : durant plusieurs années, je vais chanter les belles chansons écrites par Monsieur Jaques – comme disent les rythmiciennes qui ne se lassent pas d’enseigner aux jeunes enfants les préceptes du bon maître, qui non seulement font découvrir dans la joie de l’expression corporelle les principes élémentaires de la musique, mais transmettent également, sans en avoir l’air, une philosophie de la vie fondée sur l’harmonie et la générosité partagées, valeurs qui n’abandonneront plus jamais celles et ceux qui ont eu le bonheur d’en être imprégnés.

C’est ainsi que je vais participer à ce qu’on appelle des démonstrations – comme on dit à l’Institut, obligé de porter le collant de danse et les chaussons qui lui déplaisent au plus haut point… Me voilà, muni du tambourin et du cerceau, sautillant et syncopant, ceint de la couronne de laurier, interprétant dans moult représentations l’air tant aimé par les romands du Roi demande une Reine du Jeu du Feuillu, cette farandole du printemps, ou les mélodies exquises du Petit Roi qui pleure

Patrick Crispini, extrait de Celui qui chantait toujours, in Instants d’Années

Émile JAQUES-DALCROZE : LE JEU DU FEUILLU, extrait : Le Roi demande une Reine.
Patrick Crispini, Andrienne Delor, Chœur « Ceux de Genève », Chœur d’enfants
Solistes de l’Orchestre de la Suisse Romande, direction : Jean Delor
(© Philips – P 625 102 L) – version intégrale

Émile JAQUES-DALCROZE : LE JEU DU FEUILLU, extrait : Le Roi demande une Reine.
Patrick Crispini, Christiane Gabler, Petit chœur du Collège de Montreux
Chœur des Jeunes Filles de l’École Normale Lausanne
Orchestre de Chambre de Lausanne Direction : Robert Mermoud
(© LP181 – CTS 38) – version intégrale

images autour du spectacle LE JEU DU FEUILLU & L’HISTOIRE DU SOLDAT
au Théâtre du Jorat – Mézières, juin 1967