COCTEAU LE MAGICIEN

Un Mystère en Pleine Lumière

 Spectacle présenté en collaboration avec transArtis Productions.
Dossier détaillé, castings d’artistes proposés et budget disponibles sur demande.
voir aussi : Cocteau le Magicien  –  opusBook : commander la brochure

Conception, livret, musique originale, mise en scène :
Patrick CRISPINI

ACTEURS, DANSEURS ET MIMES
Solistes de EUROPEAN CONCERTS ORCHESTRA
Direction musicale : PATRICK CRISPINI

Il existe trois versions de ce programme :
– 2 récitants, ensemble instrumental (de 2 à 12 musiciens) ;
– 2 récitants; orchestre symphonique (32 à 50 musiciens) ;
– 1 récitant accompagné par un fond musical sur bande sonore.

Durée : environ 1 h 50.

« Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d’en être l’organisateur » écrit Jean Cocteau (1889-1963) dans Le Coq et l’arlequin, véritable manifeste des Années folles.

Ayant pris comme consigne le mot que Serge de Diaghilev, le maître des Ballets russes, lui avait adressé un soir de 1912, « Étonnez-moi ! », Cocteau devint le magicien des « Montparnos », secouant les vieux oripeaux d’un XXe siècle à peine né encore engourdi dans les torpeurs impressionnistes et post-wagnériennes, surprenant une époque tragiquement embourbée dans les tranchées d’une guerre qu’on croyait « la der des ders »…

Pour réussir ses tours de passe-passe Cocteau, en provocateur-manipulateur de génie, va se servir des talents sans frontières que lui ont données les muses : du Montparnasse livré aux artistes, il fera un champ de bataille de la création.

Moteur du Groupe des six, improvisateur au Bœuf sur le toit, auteur de théâtre retendant la peau des vieux mythes, poète opiomane après la disparition de Raymond Radiguet, homosexuel revendiqué, ce touche-à-tout s’adonne avec bonheur à toutes les disciplines de l’art – littérature, théâtre, musique, danse, peinture, sculpture, dessin, théâtre, mode, fresque, vitrail, radio, chanson, cinéma … portant peu à peu à incandescence une métaphysique et une phénixologie qui, jamais, n’ont cessé de l’habiter.

Premier amusé de ses métamorphoses, qui le font aimé ou honni, promenant sa fine silhouette dans les entrelacs de ses films poétiques, du Sang d’un poète au Testament d’Orphée, il deviendra presque malgré lui Prince des poètes, accueilli et consacré par l’Académie française. Mais, derrière les figures de style, les élucubrations facétieuses, face au « miroir qui ne réfléchit pas » se cache un écorché vif dont la difficulté d’être fut bien réelle.

Mort en 1963, le même jour que son amie Edith Piaf, il laisse une œuvre protéiforme, dont les profondeurs demeurent encore largement méconnues. Patrick Crispini propose ce spectacle original à la rencontre de celui qui fit inscrire sur sa sépulture de Milly-la-Forêt ce message prophétique : « Je reste avec vous ».